lundi 25 août 2008

Le Meurtre

[Mode: MaVieMonOeuvre] J'ai eu le temps de mettre à profit l'enseignement de notre ami tibétain-en-exil, mais pas assez pour écrire pour le Cirque. Après avoir galèré pour trouver un appartement acceptant les collocations sur Nantes et les copains acceptant d'adhérer au concept, l'un d'eux m'a lâché la veille du dépôt de garantie. De là... trouver en catastrophe un remplaçant/prévenir l'agence immobilière/rédiger la paperasse. Je devrai m'abonner à viedemerde. Bref.[/Mode: MaVieMonOeuvre]

Je reprends l'un de mes vieux textes que je présente ici. Il a quatre ou cinq ans. En théorie, je l'ai corrigé, mais je n'ai pas eu le courage de le relire entièrement. J'ai délégué ce plaisir à de pauvres victimes mouhahaha.

Journée de travail crevante. Vous rentrez chez vous, l'esprit encore prit par la pression quotidienne. Embrassades habituelles, mais vous n'avez pas le coeur à ça: il reste de boulot à finir pour demain. Sirotant un café tiède devant votre adresse mail, vous lisez l'histoire qu'un de vos collègues vous a envoyé... Le Meurtre

dimanche 17 août 2008

[Hors-Sujet] Tenzin Gyatso

Petit hors-sujet qui retarde encore l'échéance des nouveaux textes... en plus du reste je suis feignant!

Cette note sera dédiée à la venue à Nantes de SS Tenzin Gyatso. Comment, vous ne savez pas qui est Tenzin Gyatsio? Aucune idée? Vraiment?
Allez, petite aide: SS n'est pas là pour rappeler un attachement au IIIe Reich, mais les initiales de Sa Sainteté.
Toujours pas?
Deuxième coup de main: il s'habille en orange.

...

Vous y êtes! Il s'agit bien du Dalaï-Lama. Le fameux Tibétain en exil s'est retiré jusqu'à Nantes pour une série de conférences. A 170 euros la place... j'espère que la méditation transcendantale est de qualité.
OK, je fais ma mauvaise langue, le monsieur est charmant. Cédant moi-même à la dalaï-lamania (expression consacrée par Le Figaro), je suis allé l'écouter au Zénith, ce 15 août. Soyons honnête, je suis pingre. Sur les pelouses du Zénith, puisque tout était retransmis sur écrans géants.
Le XIVe Dalaï-Lama a donc parlé durant deux heures sur le thème "paix intérieure - paix universelle". J'ai été relativement déçu en entendant ce qui ressemblait fort à un catéchisme tout à fait classique. En réalité, les points qui ont réveillés mon intérêt et me font aujourd'hui poster sur mon blog ce court périple dans la pensée bouddhiste sont quelques citations et les réponses données par Tenzin Gyatso, à quelques questions.

[...]Je connais bien le président Bush. C'est quelqu'un que j'apprécie sur le plan humain. D'ailleurs je lui ai dit. Mais je désapprouve sa politique étrangère. Il ne pouvait pas gagner par la violence en Irak[...]

Gros coup pour les hippies un peu vieillis rassemblés. Le Dalaï-Lama apprécie Bush. Ca, c'est incroyable en France, surtout venant de celui qu'on voit comme "l'homme de la paix". Ouf, il est contre la guerre en Irak. Ouf? Pas sûr. Il a simplement dit que ce n'était pas la bonne méthode pour gagner...

[...]Dans notre monde qui se globalise, nous sommes enfin conscient que nous sommes tous inter-dépendant, que nous ne pouvons nous passer des autres. En réalité, nous ne sommes qu'une seule entité.[...]

Et en plus, Sa Sainteté est pour la globalisation! Un peu après, il dira que cette inter-dépendance joue aussi dans la question de l'écologie, ce qui le sauve des Fourches Caudines de nos bien-pensants. Mais quand même...
Que dire sur le problème, un peu plus spirituel certes, de l'entité unique?

-Les animaux ont-ils une âme?
-Je ne sais pas. Si vous entendez par là qu'ils sont animés, la réponse est oui. Si vous entendez par là qu'ils ont une individualité, la réponse est non. Cela dit, les humains non plus.


Petit choc pour les occidentaux. Les baba cools qui m'entouraient n'ont peut-être pas tous compris les aboutissants de la phrase, mais certains ont tiqués. Ceux-là ont reçu le coup de grâce. Ils espéraient un message qui les réconfortent dans leur soutien du Tibet (ça c'est cool, tu vois, soutenir le Tibet en 2008 quarante ans après avoir soutenu la Chine), et ils découvrent:
1- Une pensée pas si facile
2- Un personnage pas si relax

Là-dessus, le Dalaï-Lama m'est apparu comme beaucoup plus sympa. Encore plus sympa lorsqu'il a fait remarquer à notre Royal nationale venue l'applaudir qu'elle n'avait pas dit un mot sur le Tibet lorsqu'elle avait prôné la bravitude et magnifié la vitesse de la justice chinoise pendant son voyage en Chine. Le Dalaï-Lama, pas ce qu'on en pense en Occident, est conscient des questions géopolitiques et a une vision d'avenir qui ne colle pas vraiment avec la "cool attitude" de certains partisans de Sa Sainteté en France. Le bouddhisme, le vrai, pas la version new-age occidentale, est une ascèse assez sérieuse qui considère que nous ne vivons que pour souffrir et nous purifier afin de ne plus nous réincarner. Les deux seules différences avec les dogmes chrétiens sont que:
1- On se sauve tout seul. Pas de rédemption.
2- On éprouve de la compassion non pas par amour des autres, mais par attachement à leur être idéal (aucun rattachement à leurs actes) et pour gagner la paix intérieure.

Je m'étends, je m'étends, mais ce n'est guère mon domaine et d'aucun saura rapidement me contredire. Je lui en serai gré, à ce d'aucun, puisque je ne pense pas exceller sur la question.

Quoi qu'il en soit, Nantes a eu son lot d'expositions photo sur le Tibet et de créations de mandalas. Si j'ai l'occasion, j'éditerai ce message pour vous en faire parvenir des photos. Quelques bonzes se baladeront encore jusqu'au 20 août, date à laquelle le Dalaï-Lama repartira.

PS: Les infos n'en ont pas parlé, mais le passage du Dalaï-Lama n'a pas été de tout repos. Devant le Zénith, action d'une centaine de bonzes révérant la divinité Dordjé-Shougdèn qui manifestaient contre leur excommunication par Sa Sainteté. Eh oui, les journalistes ne pouvaient pas aborder le sujet, ça ne collait pas avec l'image d'unificateur du Dalaï-Lama.

vendredi 15 août 2008

En passant...

Quelle est la différence entre un papillon et un agent du fisc?


Aucune, tous les deux volent de leur propre zèle...


Message inutile me permettant d'indiquer que je mettrai bientôt en ligne une série de courts textes reprenant l'univers de l'Iliade dans un contexte futuriste. Je n'ai pas encore mis assez d'ordre pour pouvoir le poster (et il n'est pas encore très avancé).
En attendant, petit trailer:

Après la fonte des pôles et la montée des eaux, les populations ont dû migrer au plus haut des terres ou prendre la mer. Anarchie, maladie, famine s'imposent sur l'Océan comme autant de fléaux. Avec d'Ilion-3, seule Île ayant su s'organiser dans un ordre strict pour survivre ou autour des grands armateurs et seigneurs locaux, l'Humanité tente de se reconstruire. Jusqu'à ce qu'un conflit scinde irrémédiablement ces deux voies...

lundi 11 août 2008

Petit Frère

Deux choses pour lancer ce blog:
1- J'ai déjà recruté deux auteurs, rencontrés IRL et plutôt sympas. Le Cirque leur fera un bon accueil! Pour cause de vacances, ils commenceront à poster un peu plus tard. D'ici là, one man show!
2- Je me lance dans les outils Google, notamment docs.google, qui permet l'écriture à plusieurs et la mise en ligne facile de textes. Comme ça, le blog ne sera pas pollué par de très longs posts qui le rendraient illisibles. (edit: pour pouvoir lire un googledoc, il faut être inscrit, je laisse donc un lien pour pouvoir télécharger directement le document, ce sera plus simple. Cliquez ici*)

Première nouvelle, Petit frère. Je l'ai écrite en une soirée, fin juillet 2008 en repensant à un évènement passé. Vous pouvez cliquer sur le titre de la nouvelle pour y accéder. Avant d'entamer la lecture, j'aimerai vous plonger dans une ambiance particulière, faisant de la lecture de cette nouvelle une expérience totale.

Il pleut. Cloîtré dans votre chambre, vous vous ennuyez mollement. Le temps passe et vos paupières s'alourdissent chaque seconde de cette après-midi qui n'en finit pas. Votre chaîne grésille en passant The End des Doors que vous écoutez pour la troisième fois depuis ce matin. Tandis que vous vous allongez, vous déformez un fait divers entendu à la radio... Petit frère


*3e edit de mon post. En fait, il y avait un bouton dans google.docs pour publier le texte que je n'avais pas coché... -_-'
Au moins, le texte est désormais directement accessible!

jeudi 7 août 2008

Présentation par e-Lyenn

M. Loyal vient de parler dans son langage... sibyllin. Il n'interviendra que très rarement pour faire les annonces les plus importantes. D'ici là, c'est aux auteurs normaux de parler.

Vous pourrez suivre les textes de chaque auteur séparément si vous désirez avoir une approche personnelle du blog (en cliquant sur le nom libellé en bas du post, si les auteurs pensent à le remplir) et lire l'univers de l'un d'entre nous ou lire le blog "en bloc" pour saisir l'esprit du Cirque.
M. Loyal vous fera signe lorsqu'un numéro à plusieurs se préparera. Les différents auteurs écriront sur le même thème pour le densifier et créer un dossier à plusieurs mains.

Pour ma part, je suis e-Lyenn et il paraît que je suis un peu pompeux. Normalement, c'est pas trop grave... mais bon. J'aimerai surtout trouver ici de la place pour faire lire les nouvelles que je rédige quand je m'ennuie la muse me saisit. Ça me permettra de savoir si je dois continuer et hypothétiquement me faire des tunes grâce à vos conseils gratuits gniark gniark ou arrêter tout de suite et revenir à des occupations franchement plus saines genre Warcraft.

A très bientôt!

Annonce de M. Loyal

Mesdames et messieurs, gentilles damoiselles,
Et vieillards, et enfants, à vous tous, bienvenue!
Permit me to introduce ourself in this... well,
En ce noble cirque qui fut celui d'Ubu.

Humblement, votre serviteur tentera,
De vous dérider autant que vous instruire,
Par mille tours que sa troupe offrira.
Entrez, ne craignez pas! Laissez vous donc séduire,
Le spectacle n'attend pas. A ciel ouvert,
Ce soir, la compagnie du Cirrus Circus,
Projette de montrer les arts les plus divers!
Et ce gratuitement, sol lucet omnibus!


Voici donc la belle représentation,
Aboutissement de nos collaborations,
Celle qui sera, de toutes, la dernière,
Autant qu'elle restera, pour nous tous, la première.